Après de nombreuses années d'activités de terrain dans le secteur médico-socio-éducatif, Malika ZAIRI, franco-marocaine, décide d’une reconversion professionnelle dans le cinéma en 2013, convaincue que l’image est un puissant outil pour faire du social par et à travers l’image. De manière autodidacte d’abord, Malika ZAIRI écrit, réalise, produit et post-produit plusieurs courts métrages à thématique sociale qu’elle distribue elle-même en festivals sur les cinq continents. Très vite, deux de ces courts métrages sont sélectionnés dans de nombreux festivals à travers le monde auxquels elle est invitée pour présenter et échanger avec le public. Elle découvre alors l’environnement des festivals de films et rapidement, elle est sollicitée pour y tenir des ateliers cinématographiques et intégrer des jurys de festivals internationaux, qu’elle a pu pour certains présider. Pour concrétiser sa reconversion dans le cinéma, Malika ZAIRI se professionnalise et suit de nombreuses formations cinématographiques auprès du Centre Européen à la Production de Films et de l’École des Gobelins à Paris. Elle découvre aussi les résidences d’écriture auxquelles elles candidate pour son projet de premier long métrage, Hayat(i). Elle est très vite repérée et sélectionnée par le dispositif Méditalent. Elle intègre alors trois résidences de ce dispositif à Tanger, Marrakech et Marseille et vient de finaliser l’écriture de son projet de premier long métrage film après 7 ans d’écriture et réécriture, accompagnée par une consultante en écriture scénaristique. Le tournage est prévu au Maroc à l’automne 2026. Avec sa double expertise sociale et cinématographique et près avoir baigné dans l’environnement des festivals internationaux , Malika ZAIRI profite de la crise sanitaire de 2020 pour créer l’International Children Care Film Festival, le premier festival international de films au monde de la protection de l’enfance et de la jeunesse, qui a tiendra sa 5ème édition en novembre/décembre 2025 et qui a pour objectif de sensibiliser et promouvoir la protection des enfants et des jeunes par et à travers le 7ème Art. Parallèlement à son festival, elle intervient dans les écoles, collèges et lycées ainsi qu’en prisons pour mineurs et majeurs afin de présenter à ces publics les différents métiers du cinéma. Par l’outil cinématographique, Malika ZAIRIsouhaite aujourd’hui se mobiliser davantage pour la protection des enfants et des jeunes à l’International et s’engager particulièrement dans son pays d’origine, le Maroc où elle organise des cartes blanches cinématographiques pour sensibiliser les enfants, les jeunes et les familles aux risques et réalités de l’immigration clandestine vers Europe. Une histoire de vacances est son 5ème court métrage fiction.